Yellow tomorrow

Le nucléaire s'engage pour le climat

Des objectifs climatiques encore tenables ?

9 août 2021 : le GIEC pointe la responsabilité de l’homme sur le réchauffement climatique. La température de notre planète devrait augmenter de + 1,5 °C dès 2030, soit dix ans plus tôt que la précédente prévision.

28 février 2022 : 3,3 milliards d’êtres humains sont exposés au changement climatique. Le nouveau rapport du GIEC est sans appel.

4 avril 2022 : le GIEC lance une nouvelle alerte. Il faut, selon lui, inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale au plus tard avant 2025.

Agir pour le climat, ça veut dire quoi ?

NUCLÉAIRE ET RENOUVELABLES : LE MIX ÉLECTRIQUE DE DEMAIN

Dans les scénarios du GIEC et de l’AIE pour produire de l’électricité bas-carbone, un développement important des énergies renouvelables ne peut s’envisager qu’avec le nucléaire afin d’éviter le recours aux énergies fossiles. Pour Bruxelles, si les énergies renouvelables demeurent une priorité, elles ne pourront pas, à elles seules, répondre à la demande croissante d’électricité, notamment en raison de leur nature intermittente. D’où le besoin de favoriser aussi l’investissement dans des moyens stables et pilotables. En conséquence, nucléaires et renouvelables doivent s’envisager ensemble. L’énergie nucléaire aura une place essentielle dans le mix électrique de demain en assurant une continuité de production d’électricité nécessaire, sans alourdir le bilan carbone.

Nous n’avons plus le luxe d’opposer les sources d’énergie bas carbone.
Fatih Birol
Directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie
nucléaire et renouvelables
Hydroélectrique

37 %

Au total, les renouvelables et les énergies peu carbonées - dont le nucléaire et l’hydroélectrique - comptent pour 37 % de la production électrique mondiale, le reste provenant des énergies fossiles.

Rapport du GIEC - avril 2022