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Une nouvelle vie après la mine

Une nouvelle vie après la mine

Avec 40 ans d’expérience dans le réaménagement d’anciens sites miniers, les équipes de l’après-mine assurent la surveillance environnementale, sanitaire et sécuritaire des sites miniers réaménagés, et prépare leur seconde vie après exploitation. De nombreuses disciplines sont mobilisées, de la géologie au traitement des eaux, en passant par la radioprotection, l’écologie et la gestion de bases documentaires. En France, Orano gère 235 anciens sites miniers d’uranium, 11 anciennes mines d’or et 2 anciennes mines de fluorine.

Anticiper pour mieux réaménager

Le réaménagement d’une ancienne mine d’uranium se prévoit dès le début du cycle minier. C’est même une condition incontournable pour obtenir les licences d’exploration puis d’exploitation dans tous les pays Orano est présent. Les équipes étudient les caractéristiques des zones concernées comme la géologie, le climat, la biodiversité, etc. Ces éléments sont croisés avec les exigences des administrations et les attentes des populations locales ; critères qui déterminent les techniques d’exploitation et de réaménagement des sites.

Gérer les résidus miniers

Les installations de traitement au contact du minerai sont démantelées et, lorsque c’est nécessaire, stockées en zone sécurisée avec les résidus de traitement. En France, 18 anciens sites miniers d’uranium abritent des stockages de résidus miniers issus du traitement du minerai, dans des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Les équipes d’Orano assurent le suivi et le contrôle régulier de ces installations de stockage, pour garantir l’absence d’impact sanitaire et environnemental significatif.

Transformer la mine en zone naturelle

Orano a reconverti ses anciens sites miniers en France, au Gabon, aux États-Unis et au Canada. Plus de 35 % des mines exploitées en France par Orano ont été transformées en forêt ou en zones écologiques. Le groupe assure la gestion durable de près de 1 300 hectares de surfaces forestières. Les équipes veillent au maintien et au renouvellement d’espèces locales, afin de favoriser le développement de la biodiversité. La reconversion des anciennes mines revêt aussi un caractère économique, industriel ou encore de loisirs, selon les attentes des territoires concernés.

Des sites à intérêt écologique

En France, les équipes de l’après-mine gèrent 248 anciens sites miniers (uranium, or et fluorine) réaménagés et 18 stations de traitement des eaux. Près de 30 spécialistes sont dédiés au suivi de ces sites. Certaines anciennes exploitations ont été transformées en réserves de biodiversité, laissant la nature reconquérir les terrains. Les suivis écologiques annuels, réalisés sur les sites de Bellezane, des Sagnes ou de Bessines en Haute-Vienne, montrent un enrichissement régulier en espèces vulnérables.

Des secondes vies réussies

Plus de 63 % des sites

sont reconvertis en implantations agricoles, industrielles ou en centrales photovoltaïques.

9 projets photovoltaïques

sont à l’étude, soit l’équivalent d’un approvisionnement pour 65 000 foyers.

5 centrales photovoltaïques

ont été installées sur des anciennes mines et alimentent l’équivalent de près de 20 000 foyers.

Plus de 20 %

des anciens sites abritent des zones de loisirs (pêche, randonnées, plongée, etc.).

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