Yellow Tomorrow The place to be

Edito

Nous vivons une véritable révolution énergétique, comme le monde n’en a pas connu depuis 50 ans. La crise climatique est sous nos yeux et nous oblige à agir. L’enjeu est bien de décarboner nos sociétés. L’électrification est l’un des principaux leviers dont nous disposons : le nucléaire doit avoir un rôle central aux côtés des énergies renouvelables.

La guerre en Ukraine, aux portes de l’Europe, a également mis sur le devant de la scène l’impératif pour les pays, et plus particulièrement pour l’Union européenne, de renforcer leur souveraineté énergétique. C’est donc un double défi qui est devant nous : lutter contre le dérèglement climatique et contenir le réchauffement planétaire à + 2 °C, conformément à l’accord de Paris. Confrontés à ces enjeux, mais également à l’envolée des prix dans l’énergie, les lignes bougent.

En Europe, la Commission européenne a inclus le nucléaire dans les investissements durables et de nombreux pays décident, soit de construire de nouveaux réacteurs (Pays-Bas, Pologne, Suède…), soit de rompre avec leur politique de sortie du nucléaire (Belgique). En France, il y aura un avant et un après discours de Belfort, début 2022, lors duquel le Président de la République a annoncé le lancement d’un nouveau programme de construction de réacteurs nucléaires, ainsi que la prolongation des réacteurs actuellement en activité.

C’est une très bonne nouvelle à la fois pour le climat, pour l’économie des ressources, pour le maintien d’une industrie forte, mais également pour la souveraineté de notre pays. Le nucléaire, tourné vers l’avenir, va continuer d’y contribuer grâce à son parc de réacteurs, mais également grâce à la maîtrise du cycle du combustible, qui est le cœur de métier d’Orano.