Le retour en grâce du nucléaire, que nous observons depuis 2022, s’explique par plusieurs constats. L’ampleur des bouleversements géopolitiques tout d’abord, qui a remis en lumière la nécessaire souveraineté énergétique des États. Vient ensuite l’impératif de contenir le réchauffement climatique, qui impose la sortie des énergies fossiles pour accélérer la décarbonation de la production d’énergie. À cela s’ajoute la nécessité de garantir au plus grand nombre l’accès à une électricité fiable, abondante et compétitive, face à une demande qui sera multipliée par deux d’ici 2050.
Fort de ce contexte, plusieurs organisations mondiales préconisent une multiplication importante des capacités nucléaires pour les trois prochaines décennies. C’est le cas de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) mais aussi de la 28e Conférence des Parties sur le climat (COP28) qui a appelé à tripler la production de l’énergie nucléaire en tant que source d’électricité bas carbone.
De nombreux pays ont déjà annoncé le redémarrage ou la prolongation de réacteurs existants, la construction de nouveaux réacteurs ou le développement de petits réacteurs modulaires (SMR) et de technologies avancées (AMR). En France, le plan de relance du nucléaire se voit confirmé, impliquant tous les acteurs de la filière avec des enjeux industriels majeurs.
Cette relance du nucléaire nous oblige à être à la hauteur ! Présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur du combustible, Orano accompagne la mobilisation de la filière mondiale et contribue à faire du nucléaire une ressource pour aujourd’hui et pour demain.