Dans le contexte de relance du nucléaire, Orano apporte des solutions sur des chantiers stratégiques majeurs. Celles-ci témoignent que le groupe est un acteur incontournable de la filière nucléaire de demain en répondant aux enjeux climatiques et de souveraineté.
La France a fait le choix de la stratégie de traitement-recyclage. Les matières valorisables contenues dans les combustibles usés (uranium et plutonium, soit 96 % au total) sont traitées par Orano la Hague puis peuvent être utilisées pour fabriquer des combustibles recyclés par l’usine Orano Melox. Les investissements importants pour le site d’Orano la Hague confirment le traitement-recyclage comme un pôle d’excellence de l’industrie française et comme un savoir-faire maîtrisé depuis plus de 55 ans dans les usines d’Orano.
Le projet d’extension de l’usine Georges Besse 2, sur le site d’Orano Tricastin, permettra d’augmenter les capacités d’enrichissement du groupe de près de 30 %, soit 2,5 millions d’UTS. Cette capacité additionnelle vise à se substituer, dès 2028, à une partie des approvisionnements russes en uranium enrichi pour le marché occidental. L’uranium produit permettra d’alimenter l’équivalent de 120 millions de foyers par an en énergie bas carbone.
3e producteur minier mondial, Orano représente environ 15 % du marché international de l’uranium avec des sites au Canada, au Kazakhstan et au Niger. Afin de continuer d’assurer la sécurité d’approvisionnement en uranium, Orano renforce sa coopération avec l’Ouzbékistan et développe un nouveau projet minier avec la Mongolie. Une politique de diversification qui lui permet de maintenir plus de 20 ans de ressources et de réserves pour ses clients.
Orano accompagne le développement de nouveaux concepts de réacteurs et de SMR et fournit un combustible dont les propriétés permettront d’atteindre un niveau de sûreté maximal à un coût de production compétitif. Orano travaille aussi avec l’ensemble de l’écosystème de start-up sur le développement de solutions innovantes permettant de réduire la quantité et la durée de vie des déchets nucléaires.
La perspective de tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050 implique de recruter et de former des femmes et des hommes hautement qualifiés et de les fidéliser. Un enjeu majeur pour la filière qui aura besoin d’embaucher jusqu’à 100 000 personnes dans les dix prochaines années ! Des compétences qu’Orano souhaite attirer avec le recrutement d’environ 2 000 CDI par an et la formation de 1 000 alternants et stagiaires chaque année.